La semaine dernière, Barack Obama se disait clairement opposé à une
interviention militaire en Syrie. Aujourd'hui, il y est plus favorable,
et le Royaume-Uni et la France y sont pour quelque chose.
"Pas plus tard que le vendredi 23 août, Obama affirmait qu'il
souhaitait éviter toute implication dans une intervention militaire en
Syrie", rapporte le journaliste du site d'informations libanais Now,
Alex Rowell. Il n'a fallu cependant que quelques jours pour que le
président américain et son secrétaire d'Etat, John Kerry, changent
d'avis.
Selon le journaliste, "cette réorientation a été encouragée et soutenue par la campagne de sensibilisation menée par la France et la Grande-Bretagne". Le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague, a effectivement déclaré qu'"une intervention militaire pourrait et devrait être décidée, avec ou sans l'accord des Nations unies", tandis que Laurent Fabius expliquait que "la seule option [qu'il n'envisageait] pas [était] de ne rien faire".
Bien que les discours et la détermination des Européens aient pu influencer Obama, l'utilisation d'armes chimiques, définie comme la "ligne rouge" par le président américain il y a environ un an, constitue déjà pour les Etats-Unis une bonne raison d'intervenir, selon les analystes. "S'il veut préserver sa crédibilité internationale, il doit s'en tenir à son concept de ligne rouge qui ne peut être franchie", justifie Alan Mendoza, fondateur et directeur du think tank Henry Jackson Society.
Selon le journaliste, "cette réorientation a été encouragée et soutenue par la campagne de sensibilisation menée par la France et la Grande-Bretagne". Le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague, a effectivement déclaré qu'"une intervention militaire pourrait et devrait être décidée, avec ou sans l'accord des Nations unies", tandis que Laurent Fabius expliquait que "la seule option [qu'il n'envisageait] pas [était] de ne rien faire".
Bien que les discours et la détermination des Européens aient pu influencer Obama, l'utilisation d'armes chimiques, définie comme la "ligne rouge" par le président américain il y a environ un an, constitue déjà pour les Etats-Unis une bonne raison d'intervenir, selon les analystes. "S'il veut préserver sa crédibilité internationale, il doit s'en tenir à son concept de ligne rouge qui ne peut être franchie", justifie Alan Mendoza, fondateur et directeur du think tank Henry Jackson Society.